• La petite maison dans la prairie

    N'est il pas un peu incongru de recevoir un tel texto : « Soirée Petite maison dans la prairie au CICR, est-ce que tu viens ? » Pour tout dire le programme de ma soirée se résumait à une messe, un film de filles et une prise de tête avec Ana, donc j'ai décidée d'aller au CICR. Et puis, une soirée costumée dans un pareil lieu, ça ne se rate pas.

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    Depuis trois jours, depuis ma dernière luxation je me gave des antalgiques les plus fort du marcher. Etre blessé c'est une chose ne pas remplir ses obligations s'en est une autre. A la guerre comme à la guerre, il fallait que mon corps suive le rythme. Pour tenir le coup à la soirée, j'ai avalé mes petites boules jaunes magiques sans me douter que je payerai dans moins de six heures.

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    Comme c'était quand même la fête j'ai fait comme tout le monde et comme il y avait un petit muscat de Rivesaltes, j'ai bu un verre et deux verre.

    Vous qui avez l'habitude de prendre des médicaments, vous savez très bien que c'est une erreur. Et vous vous dites même qu'une responsable de pharmacie, même dans le tiers monde, ne devrait pas faire ce genre d'erreur. Ce qui devait arriver, arriva : Les médicaments et l'alcool ne se sont pas entendu et c'est mon estomac qui en a fait les frais.

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    Sur la notice explicative il y avait écris : Dans de rares cas, moins de 0,1% les effets secondaires sont : Trouble de la connaissance, frisson, transpiration, nausée, vomissement. Je les ai tous eu et le pire c'est que lorsque je ne perdais pas connaissance, j'avais parfaitement conscience de ce qui ce passait.

    Les gens du CICR étaient persuadés que j'avais trop bu, la chancelière arrivée trois jours plus et qui ne me connaissait pas ramassait mon vomit et la responsable des prisons me tenait la main en me disant que ce n'était pas grave. Et moi, je savais que j'étais en train de m'empoisonner mais personne ne s'en apercevait. Il ne faut pas croire qu'à la Croix Rouge, ils sont tous sauveteurs. Une fois dans mon lit, j'ai été de nouveau prise de spasmes. J'ai gardé les yeux ouverts parce que j'avais peur de m'étouffer dans mon vomit comme une star des années soixante dix. 

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    Le matin, il fallut que je m'explique. Ils étaient plutôt gênés de m'avoir traité de pochetrone mais heureux que je ne sois pas morte d'une intoxication médicamenteuse à leur fête.  

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    Finalement je ne refuse de reprendre des antalgiques ou quelque médicament que ce soit. Donc en plus d'avoir mal à l'estomac, j'ai de nouveau mal à l'épaule.


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