• Certaines personnes sont diplomates d'autres non.

     

    Tout à l'heure après le dispensaire avec Marie nous sommes allées à la messe à saint André. A la sortie j'ai expliqué à Mohamed, qui s'appelle maintenant Joseph, que je devais partir dans mon village mais que je reviendrai rapidement. Le père Roberto à eu la bonne idée de rajouter que je partais pour fautétha.

    Quel homme cruel!!! L'enfant s'est mis instantanément à pleurer et j'ai mis une heure pour le consoler. QUand nous sommes partis en voiture, il nous a courru après en pleurant.

    Moi qui ne voulais pas que quelqu'un de ce pays s'attache à moi, c'est raté.


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  • A force de vivre des choses étranges, on n'est plus vraiment surpris par la vie.

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

    Aujourd'hui j'ai commis un acte on ne peut plus banale, je suis allée apporté des médicaments à la maternité. Je serais allée jusqu'au bout de ma mission si je n'avais pas été arrêtée par une foule massée devant la grille de la maternité.

    <o:p> </o:p>-Qu'est qu'il ce passe ?

    -Cette femme doit accoucher et partir à l'hôpital.

    -Elle ne veut pas ?

    -Non, elle dit qu'elle n'ira pas à l'hôpital.

    -Madame, il faut que tu ailles à l'hôpital. C'est la vie de ton bébé qui est en jeu. (Elle fait non de la tête) Qui est le papa, c'est toi le papa. Il faut aller à l'hôpital ou le bébé va mourir et elle aussi. Siga labitani Donka mafoulé-mafoulé*.

    Il fait non de la tête, je me tourne vers la sage-femme.

    -C'est quoi son problème ?

    -Elle ne veut pas pousser.

    -C'est tout, elle ne veux pas pousser. Eh ! Madame, ton bébé il va sortir que tu pousses ou pas, un jour il sortira mais si tu tardes il sera mort.

    Le comptable du dispensaire est venu me voir pour me demander si la couleur des volets me plaisait. Après vérification je suis revenue auprès de la future mère qui avait rejoint la salle de travail. Il faut tout savoir faire dans la vie.

    <o:p> </o:p>

    J'ai appelé la petite Marie à la rescousse. Au début nous avons tenté de la raisonner, nous lui avons donner du sucre et du courage mais très vite sa peur et son angoisse sont devenus ingérables. La vie de l'enfant était en jeux et sa propre vie aussi. Impossible de lui faire entendre raison. Elle ne voulait plus accoucher. Dire que nous avons pris les choses en main est un doux euphémisme. Marie lui tenait la tête en lui parlant, je lui tenais la jambe droite en lui maintenant le bassin sur la table, deux femmes présentent dans la cours au moment de l'incident la maintenait également, deux autres femmes lui appuyaient sur le ventre et l'ATS (assistante technique de soin) pratiquait, à proprement parler, l'accouchement. L'enfant était là : Quand nous pensions qu'il allait enfin sortir, elle s'est cambrée et l'enfant a fait machine arrière. Je ne pensais pas ça possible.

    (Jacqueline la femme de ménage venue en renfort) – Si tu ne te calmes pas on prend des grands ciseaux et on t'ouvre jusqu'au cul

    -Jacqueline tu te tais. Ca suffit n'en rajoute pas. (Elle lui donne une grande claque sur les fesses) Jacqueline, tu sors. Je ne veux plus te voir ici. Aissatou, maintenant tu te calmes, ton enfant va mourir. Fais nous confiance il faut vraiment que tu nous aide <o:p> </o:p>

    Nous avons misé notre dernière cartouche. « Je vous salue Marie ». Notre arme ultime. En cœur avec la petite Marie et les ATS nous nous sommes mis à prier parce que nous n'avions plus aucun espoir pour cet enfant.

    <o:p> </o:p>

    Quand il est sortit, il était flasque et sa tête était noire. Une seconde, deux secondes, trois secondes.  « Marie, sonde d'aspiration ! » Avant que Marie n'arrive à la sonde l'ATS lui a donné une tape sur les fesses et enfin il a pleuré.

    <o:p> </o:p>

    Je suis sortie comme une balle de la maternité : « C'est un garçon, Papa, un beau garçon. Le bébé et la maman vont bien ». Le papa m'a serré dans ses bras et nous avons explosé de joie.

    <o:p> </o:p>

    C'est lorsque que le bébé a été lavé que j'ai constaté mon erreur. Ce n'était pas un garçon mais une fille. Je suis retournée voir le papa mais le changement ne lui faisait rien tant que l'enfant et la mère allaient bien.

    <o:p> </o:p>

    La délivrance placentaire a encore était une épreuve de force. Elle ne voulait vraiment pas accoucher. « Elle veut tuer son bébé » disaient les ATS.

    La sage-femme est enfin arrivée pour sortir le placenta. Il était temps, elle a commencé à faire une hémorragie. J'ai vraiment cru que l'on allait la perdre. La sage-femme, ma copine la grosse truie violette qui vole les aiguilles, a eu l'intelligence de dire : « Je vous avez qu'il ne fallait pas qu'elle accouche ici, c'est une sorcière. Si elle meure c'est de votre faute ».

    C'était le jour de chance d'Aissatou, malgré son acharnement à ne pas accoucher, ça finit bien.

    <o:p> </o:p>

    En sortant j'ai discuté un moment avec le papa et je lui ai fit promettre de l'appeler Maryam. Maryam comme Marie et moi et comme la sainte Vierge qui nous a filé un bon coup de main. C'est donc une petite Maryam Diallo qui a vu le jour ce matin.

    <o:p> </o:p><o:p> </o:p>

    *NDA : Pars à l'hôpital rapidement


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  • A force de vivre des choses étranges, on n'est plus vraiment surpris par la vie.

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    Aujourd'hui j'ai commis un acte on ne peut plus banale, je suis allée apporté des médicaments à la maternité. Je serais allée jusqu'au bout de ma mission si je n'avais pas été arrêtée par une foule massée devant la grille de la maternité.

    <o:p> </o:p>-Qu'est qu'il ce passe ?

    -Cette femme doit accoucher et partir à l'hôpital.

    -Elle ne veut pas ?

    -Non, elle dit qu'elle n'ira pas à l'hôpital.

    -Madame, il faut que tu ailles à l'hôpital. C'est la vie de ton bébé qui est en jeu. (Elle fait non de la tête) Qui est le papa, c'est toi le papa. Il faut aller à l'hôpital ou le bébé va mourir et elle aussi. Siga labitani Donka mafoulé-mafoulé*.

    Il fait non de la tête, je me tourne vers la sage-femme.

    -C'est quoi son problème ?

    -Elle ne veut pas pousser.

    -C'est tout, elle ne veux pas pousser. Eh ! Madame, ton bébé il va sortir que tu pousses ou pas, un jour il sortira mais si tu tardes il sera mort.

    Le comptable du dispensaire est venu me voir pour me demander si la couleur des volets me plaisait. Après vérification je suis revenue auprès de la future mère qui avait rejoint la salle de travail. Il faut tout savoir faire dans la vie.

    <o:p> </o:p>

    J'ai appelé la petite Marie à la rescousse. Au début nous avons tenté de la raisonner, nous lui avons donner du sucre et du courage mais très vite sa peur et son angoisse sont devenus ingérables. La vie de l'enfant était en jeux et sa propre vie aussi. Impossible de lui faire entendre raison. Elle ne voulait plus accoucher. Dire que nous avons pris les choses en main est un doux euphémisme. Marie lui tenait la tête en lui parlant, je lui tenais la jambe droite en lui maintenant le bassin sur la table, deux femmes présentent dans la cours au moment de l'incident la maintenait également, deux autres femmes lui appuyaient sur le ventre et l'ATS (assistante technique de soin) pratiquait, à proprement parler, l'accouchement. L'enfant était là : Quand nous pensions qu'il allait enfin sortir, elle s'est cambrée et l'enfant a fait machine arrière. Je ne pensais pas ça possible.

    (Jacqueline la femme de ménage venue en renfort) – Si tu ne te calmes pas on prend des grands ciseaux et on t'ouvre jusqu'au cul

    -Jacqueline tu te tais. Ca suffit n'en rajoute pas. (Elle lui donne une grande claque sur les fesses) Jacqueline, tu sors. Je ne veux plus te voir ici. Aissatou, maintenant tu te calmes, ton enfant va mourir. Fais nous confiance il faut vraiment que tu nous aide <o:p> </o:p>

    Nous avons misé notre dernière cartouche. « Je vous salue Marie ». Notre arme ultime. En cœur avec la petite Marie et les ATS nous nous sommes mis à prier parce que nous n'avions plus aucun espoir pour cet enfant.

    <o:p> </o:p>

    Quand il est sortit, il était flasque et sa tête était noire. Une seconde, deux secondes, trois secondes.  « Marie, sonde d'aspiration ! » Avant que Marie n'arrive à la sonde l'ATS lui a donné une tape sur les fesses et enfin il a pleuré.

    <o:p> </o:p>

    Je suis sortie comme une balle de la maternité : « C'est un garçon, Papa, un beau garçon. Le bébé et la maman vont bien ». Le papa m'a serré dans ses bras et nous avons explosé de joie.

    <o:p> </o:p>

    C'est lorsque que le bébé a été lavé que j'ai constaté mon erreur. Ce n'était pas un garçon mais une fille. Je suis retournée voir le papa mais le changement ne lui faisait rien tant que l'enfant et la mère allaient bien.

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    La délivrance placentaire a encore était une épreuve de force. Elle ne voulait vraiment pas accoucher. « Elle veut tuer son bébé » disaient les ATS.

    La sage-femme est enfin arrivée pour sortir le placenta. Il était temps, elle a commencé à faire une hémorragie. J'ai vraiment cru que l'on allait la perdre. La sage-femme, ma copine la grosse truie violette qui vole les aiguilles, a eu l'intelligence de dire : « Je vous avez qu'il ne fallait pas qu'elle accouche ici, c'est une sorcière. Si elle meure c'est de votre faute ».

    C'était le jour de chance d'Aissatou, malgré son acharnement à ne pas accoucher, ça finit bien.

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    En sortant j'ai discuté un moment avec le papa et je lui ai fit promettre de l'appeler Maryam. Maryam comme Marie et moi et comme la sainte Vierge qui nous a filé un bon coup de main. C'est donc une petite Maryam Diallo qui a vu le jour ce matin.

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    *NDA : Pars à l'hôpital rapidement


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  • Après trois lapins en quatre jours, après m'avoir raccroché au nez et après une semaine sans répondre à mes appels, l'antipathique Dr Dougo à enfin prononcé la phrase magique : « Vos vaccins sont près, vous n'avez qu'à venir les chercher dans le centre de santé où je travail ».

    Enfin, après trois semaines, je n'y croyais plus.

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    Cette situation vient du fait que chez nous les vaccins sont gratuits. Ils devraient ètre gratuits partout mais dans les faits nous sommes les seuls à ne pas demander de dessous de table vacciner les enfants. Résultat : Nous sommes ceux qui vaccinons le plus de monde et donc nous sommes en rupture de stocks avant tout le monde. Comme les dotations ne sont pas faites en fonction de la fréquentation des centres de santé mais équitablement répartie entre tous les centres de la zone, certains centres jètent leurs vaccins périmés pendant que d'autres sont en rupture.

    <o:p> </o:p>

    J'ai fait un détour par la pharmacie centrale où le Dr Sylla, le maître des lieux m'a dit que Dougo n'avait pas pris tous les vaccins. A sa grande surprise, il n'avait pris qu'un seul type de vaccin, le Pintavalant. Ca fait trois mois que l'on nous promet le Pintavalant qui permet de couvrir cinq vaccins mais nous ne l'avons jamais eu dans nos dotations alors que les autres centres l'avait eu. Curieux...

    <o:p> </o:p>

    Après nos tensions par téléphone j'ai été surprise qu'il m'accueille avec le sourire.

    -Marie, comment vas-tu ? Bonne année et plein de choses.

    -Euh, bonjour.

    -J'ai tes vaccins, tu seras contente mais j'ai vu que dans votre centre aucun blanc n'était recensé. Il faut absolument que vous le soyez.

    -Le recensement n'est pas obligatoire. (Comment est il au courant de cette information ?)

    -Oui, mais il faut que le gouvernement sache combien il y a de blancs chez vous.

    -Je ne peux pas répondre, le directeur est malade et je n'ai pas l'autorisation de l'évêque pour le faire. Sans l'autorisation de l'un ou de l'autre, je ne peux pas.

    -Ah...Euh...Je comprends. Je sais que beaucoup de congrégations et d'expatriés ont refusés mais il faut que nous sachions.

    <o:p> </o:p>

    Je n'ai pas compris cette histoire de recensement mais une chose est claire, ce n'est pas clair. Pourquoi veulent-ils des infos sur l'église et les blancs. Je n'aime pas ça.

    <o:p> </o:p>

    Préoccupée, je n'ai pas fait attention à la marque de conservation des vaccins mais j'ai bien compris qu'il nous refilait un vieux lot de Pintavalant qui pourrissait dans son congélateur. Pour les autres vaccins, il ne s'est pas caché de nous donner les lots non réclamés, depuis trois mois, des autres centres de santés. Trop contente d'avoir enfin des vaccins je n'ai pas relevé le trafic.

    <o:p> </o:p>

    Vingt minutes plus tard j'étais au dispensaire. C'est l'agent chargé de la vaccination qui a repéré le problème. Tous les Pintavalant étaient inutilisables. Il y avait eu une rupture dans la chaîne du froid et la marque de conservation avait virée. Dans le meilleur des cas : Dougo est un incompétent qui ne sait pas respecter la chaîne du froid et refile des vaccins inactif et dangereux. Dans le pire des cas : Il savait très bien qu'ils étaient périmés et pour ne pas avoir à expliquer comment 1500 doses de vaccins placés sous sa responsabilité avaient virés, il nous les a refilé en pensant que l'on ne verrait rien.

    Ana, l'a immédiatement appelé pour lui signifier le problème, il s'est emporté et il lui a raccroché au nez. Il fallait que j'y retourne pour régler le problème.

    <o:p> </o:p>

    Je me suis écroulée dans le bureau. Je n'ai aucun doute sur sa malveillance mais je dois continuer à travailler avec lui si je veux continuer à avoir des vaccins. Je sais que ces vaccins périmés nous ont été donnés sciemment. Il veut la direction du dispensaire, il ne s'en cache pas. Il nous met des bâtons dans les roues pour nous décourager mais 1500 doses périmées, ce sont 1500 enfants qui ne sont pas protégés par leurs vaccins, ça peut-être 1500 enfants qui meurent d'une hépatite ou d'une méningite.

    <o:p> </o:p>

    Cet homme est un criminel mais je ne peux pas lui jeter sa glacière de vaccins en travers de la tête.

    <o:p> </o:p>

    Je suis retourné au centre de santé. Quand je l'ai vu, je lui ai sourit. J'ai prétexté une erreur bien humaine. J'ai joué la compréhensive et je lui ai demandé de m'échanger les vaccins.

    Il a été parfaitement odieux jusqu'à ce que sa chef arrive. Elle était tellement contente de voir quelqu'un de notre dispensaire. Elle m'a remerciée pour le travail que nous fournissions et pour nos efforts pour vacciner le plus grand nombre d'enfants. Je lui ai expliqué le problème sans le invoquant la malchance.

    -Serait-il possible d'échanger les vaccins défectueux ?

    -Bien sur, servez vous.

    Comme le Dr Sylla m'avait décris les glacières qui avaient servit au transport des vaccins le matin même c'est là que je suis allée chercher mes doses.

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    Je suis arrivée sous les ovations au dispensaire. « Encore une victoire de canard ».


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  • Je me demande comment j'arrive à faire tout ce que je fais dans une journée dans un pays qui n'aide pas vraiment à la planification des taches

    Ce matin après avoir expédié les affaires courantes j'ai pris la voiture pour me rendre pour la deuxième fois en deux jours à la pharmacie centrale. Après un rapide passage chez un bailleur de fonds à qui je compte bien extorquer cinq mille euros de médicaments, j'ai donc pris cette route bien connue.

    Les routes de ce pays on une particularité, elles sont bordées par des caniveaux de 1,50m de profondeur et 1m de large. La plus part du temps ces caniveaux sont a ciel ouvert, il faut donc essayer de ne pas tomber dedans au risque d'y être engloutis définitivement. Mais parfois, à l'entrée de la pharmacie centrale par exemple, ces caniveaux sont recouverts par des plaques de béton. « Très bien !! » me direz vous, « Bravo pour la sécurité ! ».

    Le problème c'est que les plaques ne sont pas armées (C'est bien les seules dans ce pays) et de temps en temps un plaque rompt sous le poids d'une voiture. Pas de chance : Ce matin c'était pour ma pomme.

    Quand j'ai sentie la roue avant droit s'enfoncer je me suis dit que j'avais du rentrer dans un trou. Quand j'ai vu les gardiens me faire des signe je me suis demandé ce qu'il me voulait. Quand j'ai tenté d'avancer que le reste de la plaque de béton a cédé et que la voiture s'est posée sur le pont dans un bruit sordide je me dis que je n'étais pas couchée.

    C'est avec un calme olympien que je suis sortie constater les dégâts. La voiture était effectivement dans une fâcheuse posture mais ça je le savais déjà. Je suis remontée dans la voiture pour enclencher les quatre roues motrices et tenter...Je ne savais pas trop quoi tenter en fait. Mais en levant les yeux de mon levier de vitesse j'ai vu une quinzaine d'hommes près a pousser la voiture. Certains faisaient du poids à l'arrière et les autres poussaient en m'indiquant de passer la marche arrière. En dix secondes j'étais sortie de l'ornière, un miracle. Merci les gars.

    Pour la deuxième fois en deux jours le docteur Dougo m'a posé un lapin et pour la première fois depuis le début de ma mission je me suis énervée contre lui.

    J'ai quand même profité de mon passage à la pharmacie centrale pour y rencontrer le directeur, le docteur Bah. Dans ce lieu tout le monde est docteur même le magasinier le docteur Abdelkader. Il m'a confirmé qu'il y avait une pénurie de gants en latex dans tout le pays et que même si je payais très cher je n'aurais pas de gants.

    Il va falloir encore faire preuve d'imagination.

    Je sens qu'une grande chasse aux gants latex vient de s'ouvrir.


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