• Parfois la vie nous réserve des surprises de taille…

     

    Ce soir avec Marie nous sommes allées au centre ville pour aller sur Internet et pour finir mes achats de cadeaux. Après un passage rapide chez le sculpteur que j’ai encore dévalisé, nous sommes allées au cyber pour consulter nos mails et enfin nous avons décidé de rentrer dans notre bidonville. 

     

    Il était tard et nous n’avions pas très envie de traîner dans les rues à la recherche d’un taxi. Comme c’était l’heure de pointe, nous du attendre longtemps. Pour tout dire nous avons même commencé à désespérer quand un 4x4 Mercedes s’est garé à côté de nous. En France on ne monterait jamais dans une voiture inconnue mais comme nous sommes blanche c’est monnaie courante que les voitures d’officiels nous propose de nous prendre en taxi.

    Trop contente de ne pas nous entasser dans une R9 nous avons grimpé dans la voiture.

     

    Après de rapides présentation, nos sauveurs étaient un canadien, Philip et un gars de Dubaï, Anouar. Avec Marie, on ne savait pas comment appeler les habitants de Dubaï. C’était des consultants du nouveau gouvernement, nous ne leur avons pas demandé ce qu’ils consultaient, sûrement top secret. Ils étaient en route pour leur appartement avec leur traducteur et sa copine quand ils ont décidé de faire leur béa, nous servir de chauffeurs.

     

    Très vite nous avons bien compris que nous n’allions pas du tout dans la même direction. Mais ils ont bien volontiers accepté de nous amener à l’aéroport et de faire le détour, de 34km, pour secourir deux demoiselles en détresse, même si nous n’étions pas en détresse. Il faut bien ce rendre compte qu’il n’y a rien à faire dans ce pays, alors faire un détour de 34km c’est une activité comme les autres. Comme Marie ne parle pas anglais, c’est moi qui ai fait la conversation. Ils voulaient tout savoir de ce qui pouvait nous pousser à vivre dans ce pays.

    -Vous aimez  ce pays ?

    -Oui, c’est un pays sympa et les gens sont vraiment gentils.

    -Philip ne supporte pas, il pleur tout les soirs. L’électricité qui saute et les coupures d’eau ça lui pose un problème.

    -Ce n’est pas un pays, c’est un problème géant. Il n’y a que des problèmes ici. Rien ne marche.

     

    Pour changer de conversation je lui ai dit que le Canada avait fait un don à la prison pour faire un potager. Je ne lui ai pas dit que le projet du potager avait été arrêté parce qu’ils avaient trouvé trop de cadavres en retournant la terre.

    -Et l’aide de mon gouvernement a aidé les prisonniers ?

    -Pas vraiment.

    -C’est comment la prison, ici ?

    -Euh…Tu connais Auschwitz ?

     

    A force de discuté nous avons loupé la sortie de l’aéroport et nous avons continués sur l’autoroute. Anouar ne voulait pas nous laisser si près de chez nous et Philip avait peur de s’enfoncer dans les quartiers pauvres. C’était un garçon très prudent, 45km/h sur l’autoroute, c’est de la vraie prudence.

    -Après, je le sais l’autoroute devient une piste.

    -On va les ramenée chez elle, on ne peux pas les laisser ici.

    -Mais je t’assure c’est un piste plus loin.

    -Chez nous c’est avant la piste mais vous pouvez nous laisser ici, on se dérouillera.

    -Non, on vous ramène chez vous.

     

    Après un bref passage politique nous avons parlé de nos loisirs. Nous leur avons raconté que le week-end il nous arrivait d’aller sur les îles en pirogue. Philip a dit qu’il faudrait le payer très cher pour le faire monter sur un engin pareil.

     

    A force de discuter et d’essayer de persuader Philip que ce pays n’était pas si terrible que ça nous avons comparé avec d’autres pays que nous avions visités. Nous avons découvert que nous étions tous les trois à Cuba et que nous avions une passion commune pour les cigares en général et les Cohiba en particulier.

    -Tu fumes des Cohiba ?

    -Oui, mais pas ici bien sûr, ici je vis de pauvreté.

    -Oh ! Avec du champagne français c’est merveilleux. Champagne français et cigare cubain…

    -Arrg !!! Je déteste ce pays et la pauvreté, je n’ai pas bu de champagne depuis six mois et je ne parle pas des cigares. Vivement que je rentre en France.

    -Demain je te ferai porter une boite de cigare au dispensaire.

     

    Sur le coup j’ai cru qu’il rigolait… Chemin faisant nous sommes arrivés au carrefour près de la maison. A cet endroit l’autoroute surplombe notre quartier, qui plongé dans le noir donne un effet encore plus glauque.

    -Nous habitons dans le bas fond, un peu plus loin.

    -Non ???

    -Oui, merci de nous avoir raccompagner. A bientôt.

    -Philip, il faut les ramener.

    -Non, je ne vais pas là avec ma voiture.

    -Ne vous inquiéter on va se débrouiller.

    -Philip on descend.

     

    J’ai cru que la Mercedes de Philip, tout 4x4 qu’elle était allée rester en rade sur la piste mais elle a tenue le coup. Arrivés à la maison nous avons poliment échangé nos portables et nous avons couru raconté notre retour à Ana.

     

    Ce soir pendant que j’écrivais ces ligne Anouar a téléphoné pour savoir à quelle adresse son bureau de Dubaï devait faire livrer les cigares. Je lui ai rappelé que je partais dans quatre jours et qu’il n’était pas nécessaire de m’envoyer des cigares. Il a insisté en disant que par DHL ce serait du gâteau.

     

    Ce pays et délirant et on y croise des gens délirants mais qui ont le cœur sur la main. J’ai hâte de savoir si je vais les avoir, pas seulement pour le plaisir de fumer un bon cigare mais plus la beauté du geste.


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  • Je ne voulais pas partir en vacances avant d’avoir fait une opération de traitement de la gale en prison. Ca fait six mois que j’y travaille et il est impossible d’obtenir un peu de bonne volonté de la part des différents acteurs.

    L’administration pénitentiaire dit que Ce n’est pas son problème et il est impossible de coordonner les différentes communautés religieuses qui interviennent au sein de la prison.

     

    Comme rien ne bougeait j’ai dit au père Roberto que coût que coût nous organiserions notre opération sans l’avis de personne.

    Vendredi matin en m’entendant donner rendez-vous au père par téléphone, Marie-Louise, le dragon de la pharmacie m’a annoncée que la communauté religieuse dont elle est responsable irait faire le ménage des cales justement ce samedi. Ca ne fait que six que je le lui demandais sans succès.

    Quand je l’ai annoncé, le père m’a dit que ça tombait bien puisque l’autre communauté qui intervient en prison avait elle aussi décidé de passer par la prison aujourd’hui et qu’ils distribueraient du savon. Et Marie qui avait refusé de venir en prison jusqu’à présent avait décidé de nous donner un coup de main et de nous servir de bras. Finalement l’opération que je n’arrivais pas à mettre en place se mettait en place par l’opération du saint esprit.

     

    Marie était inquiète mais ravie de venir en prison, elle voyait ça comme un moyen de rentrer dans mon univers. Je parle tellement de la prison, je me bat tellement pour les prisonniers, qu’elle voulait comprendre.

     

    A l’entrée de la prison nous avons croisé les deux autres communautés. J’ai quand même été étonnée par leur équipement, je ne m’attendais pas à tant de professionnalisme. La communauté SI a commencée par distribuer des savons, quelques vêtements et des sandwichs à la sardine à la cale malade. Nous attendions à l’extérieur de la cale ce qui nous a permis de voir que certains revendait leur sandwich aux autres cales qui n’y avait pas droit. Ils avaient l’air globalement content quand même. Après leur départ, les prisonniers sont sortis pour que l’autre communauté, celle de Marie-Louise puisse faire le ménage. A l’extérieur de la cale Marie et le père ont commencé à faire les soins habituels.

    Le chef de cale faisait venir les prisonniers un par un pour que je puisse les asperger de benzyl. Pour l’occasion j’avais emmené le pulvérisateur que le père Noël m’avait apporté. Je doute que le concepteur de cet objet destiné à traiter les rosiers des grand-mères ne se soit douté ne serait-ce qu’une seconde qu’il servirait un jour à lutter contre la gale dans une prison lugubre.

    Pour que le traitement soit efficace, il faut pulvériser le produit sur tout le corps, pour cela il faut avoir accès à tout le corps. A force de me voir les soigner tous les samedi, je fais parti du paysage, alors se déshabiller devant moi ou devant un codétenu, ils ne font pas trop la différence. C’est donc dans une joyeuse ambiance, qu’ils se sont mis en tenue d’Adam et que je leur ai donné leur traitement.

     

    On a rit, on a fait des photos et tout le monde était content. C’était un peu jour de fête à la prison centrale.

     

    Quand Marie et le père ont fini leurs soins ils sont venus me dire qu’ils allaient dans les autres cales. Il ne me restait que les prisonniers paralysés qui avait du mal à se laver et que j’attendais, je leur ai dit de ne pas m’attendre et que je les rejoindrai.

     

    Après la cale malade, je suis donc allée dans la cour des prévenus, je ne l’avais jamais vu aussi pleine.

     

    «Benzyl ! Benzyl ! Gale mouna* ! Benzyl ! » *Plus de gale

     

    Et voilà en moins de dix seconde j’avais l’attention de toute la cour. Je me suis mise dans un coin d’où je pouvais observer la totalité de la cour et j’ai recommencé mon travail.

    Les prévenus étaient beaucoup moins disciplinés que les malades et très vite une bagarre a éclaté. Je suis restée tétanisée mais un bras m’a attrapé par la grille qui était dans mon dos et m’a hissée sur les escaliers à côté de moi, les gardes sont intervenus dans un temps record et le père Roberto a fendu la foule pour calmer la situation. Je suis restée interdite sur les escaliers.

    Quand le calme est revenu le père est venu me voir.

    –Tu vas bien ?

    -Je crois.

    -Tu peux continuer ?

    -Oui.

     

    J’ai changé de place. Je me suis mise au milieu de la cour, où je pourrai plus facilement m’échapper que dans un coin entre un mur et un escalier. J’ai exigé qu’ils soient en file indienne et qu’aucun ne resquille. Comme un caniveau traversait la cour je m’en suis servie de limite virtuelle. Ils étaient d’un côté et moi de l’autre. Ca évitait les bousculades et ne m’obligeait pas à reculer systématiquement devant leur avancée. Je ne voulais pas mettre de arrière physique en eux et moi, c’est d’ailleurs là-dessus que je base mon travail mais, aujourd’hui, c’était une question de sécurité.

     

    L’ambiance a commencé à se détendre. La plus part des prisonniers étaient nus avant d’arriver devant moi et continuaient à sécher, toujours nu, au soleil pendant de longue minutes. Mais d’autres étaient plus réservés.

    -J’ai juste de la gale sur les doigts.

    -Tu sais, il faut traiter tout le corps.

    -Et un peu sur les pieds.

    -Sur les mains, sur les pieds, tu es sûr que tu n’en as pas ailleurs ?

    -Oui, dans le dos aussi.

    -Et les fesses ?

    -Les fesses aussi.

    -Il faut que j’enlève tous les vêtements ?

    -C’est mieux ?

    -Oui c’est mieux.

    Finalement ils finissaient comme les autres non sans essuyer les moqueries de ceux qu’ils maltraitent à longueur de journée. Les moquerie étaient généralement en langue pour que je ne comprenne, mais visiblement il y en avait un qui avait un compte à régler avec son chef de cale et qui en plus avait le sens de l’humour.

    -Tantie il a honte.

    -Tu sais ce n’est pas facile, je comprend qu’il ait honte.

    -Mais moi Tantie, je n’ai pas honte. Je suis malade, je le dis. Je suis tout nu et tu me soignes et je ne serai plus malade. Mas lui c’est un chef de cale alors il a honte de dire qu’il est comme moi mais moi je serai guéri.

    Et il s’est mis à danser autours de son chef de cale en se frottant le plus intime de son intimité. « Je ne serai plus malade et toi tu restera galeux ! »

    Le chef de cale a abandonné et s’est mis en tenue réglementaire, tout nue.

     

    Marie était un bout de la cour et moi à l’autre, le père faisait les aller et retour entre nous deux. Finalement, Marie est venue s’installer sur les escaliers à côté de moi. C’est à ce moment que l’ambiance s’est durcie. Le rang n’était plus respecté, les chefs de cale et de couloir, les derniers à passer, jouaient les caïds. Il fallait faire la police et avec tout ce monde ce n’était pas facile. L’incident était de nouveau proche. J’ai sentit une main m’agripper le bras. Je me suis retournée violemment le pulvérisateur menaçant : « Marie, c’est moi Roberto ! Ne crains rien, je prends la relève. »

     

    Je l’ai laissé finir et j’ai discuté avec Abdoulaye. Il m’a demandé de l’argent, je lui ai dit que je n’étais pas là pour lui en donner. Il m’a répondu : « Ce que tu nous donnes, c’est beaucoup mieux que de l’argent. Tu nous donnes la santé, tu nous donnes l’espoir. Mais tu peux aussi nous donner de l’argent. » Comme toute réponse j’ai ri, je crois que cette histoire d’argent est devenue une sorte de private jock.

     

    En sortant avec Marie, nous sommes allées manger le traditionnel kebab et nous avons fait quelques emplettes. En entrant dans le taxi elle m’a raconté la façon dont sa grand-mère voyait sa mission.

    -La seule chose qu’elle sait dire c’est qu’elle ne comprend pas pourquoi je suis partie soigner des noirs !

    -…

    -Quoi ???

    J’ai éclaté de rire, un fou comme je n’en ai pas eu depuis le cours d’économie de monsieur Kaiser en terminale. Impossible de lui dire pourquoi je rigolais. Il a fallut attendre que nous sortions du taxi pour lui expliquer qu’a sept dont seulement deux blanches dans une Renault 9, il n’était pas vraiment diplomatique de dire ce genre de chose.

     

    J’aime bien Marie, parce qu’elle ne voit le mal nulle part, par exemple : elle trouve ça vraiment bien la prison, elle s’y sent bien. Je lui ai quand même expliqué qu’il s’agissait d’une journée un peu particulière et qu’ils ne sont pas toujours aussi détendus. En plus, ils n’étaient pas vraiment détendus.

    Moi je trouve ça dur la prison, je trouve ça inhumain, je ne trouve pas ça bien. Même un jour comme aujourd’hui j’en ai vu trois atteints du béribéri, quatre se faire violemment frapper et deux qui avaient des marques de tortures. Vraiment je ne trouve pas ça bien.


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  • Aujourd'hui nous nous apprêtions a déclarer Bilo officiellement disparu. La mort dans l'âme nous avons décidé de ne plus jamais parler de lui s'il ne venait pas avant la fin de la journée. Nous voulions l'oublier.

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    C'est vers 13h que Maryama a traversé tout le dispensaire pour nous annoncer que Bilo était revenu. Il avait un peu de fièvre mais allait mieux. Nous étions tellement contente que nous avons dansé dans le bureau.


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  • Il y a quelques jours j'ai trouvé Ana en train de pleurer. C'est tellement rare de voir Ana pleurer. Je ne l'ai d'ailleurs jamais vu pleurer en six mois. Au contraire, pendant les épreuves elle se targue de ne jamais paniquer, jamais tresser et donc jamais pleurer. Elle contraste radicalement le reste de l'équipe, nous pour tenir nous explosons, nous pleurons et nous tempêtons. Je crois qu'Ana préfèrerait gober ses yeux plutôt que de montrer ses sentiments.

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    Elle pleurait donc, seule dans le salon, dans le noir.

    -Ca ne va pas ?

    -Je me demande ce que je suis venue foutre dans ce putain de pays.

    -Ca ne va pas.

    -J'ai perdu deux ans de ma vie ici, les deux plus belles années. Et tout ça pour rien. Rien n'a changé, j'ai bouffé mon temps, mon énergie et qu'est-ce que ça m'a rapporté ?

    -Tu n'es pas très positive ce soir.

    -Non je ne suis pas positive, ils n'ont qu'a tous crever. Personne ne nous aide et nous nous devrions tout pour rien.

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    Je ne l'avais jamais entendu parler comme ça. Je dis toujours que je ne voudrai sous aucun prétexte ressembler à Ana parce qu'elle est devenue aigrie et méchante en mission. Mais en faite, je ne voudrais revenir avec autant d'amertume. Même si la mission n'est pas facile je voudrais en garder un bon souvenir ou du moins pas trop mauvais.

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    Depuis quelques jours un ancien coopérant est venu passé ses vacances ici. Tout le monde parle de lui, c'était le coopérant idéal. Celui qui a laissé les meilleurs souvenirs. D'ailleurs, nous n'avions pas très envie de le voir pour l'entendre nous donner des leçons. Mais ce soir au dîner il nous a donné sa version.

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    Les relations entre coopérants étaient très difficiles, en deux ans plusieurs d'entre eux étaient partis prématurément. Le boulot au dispensaire était très difficile, le flicage était permanent et les relations avec le personnel local tendues. Il n'a que des mauvais souvenir. A son retour en France il a eu beaucoup de difficultés à ses réinséré, un an pour retrouver du travail.

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    Quand on lui a demandé quel bilan il faisait de sa mission, il a répondu : « Un bilan négatif ».

    D'un point de vu personnel et professionnel il a eu beaucoup de mal à s'en remettre, il n'y que d'un point de spirituel qu'il vu le côté positif de la mission.

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    Ce n'est pas la première fois que nous rencontrons des anciens missionnaires désabusés. En fait, tous les anciens missionnaires du dispensaire reviennent dégoûtés ou déprimés. Ce n'est pas le cas sur les autres missions. Un dictons dit : « Si l'Afrique est une école, ce pays est une université ». Un autre dit : « Si l'Afrique est un purgatoire, ce pays est l'enfer et quand on y meurt on monte directement au paradis ».

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    Au moment où j'ai l'impression de mieux comprendre le sens de ma mission, au moment où je commence à voir les fruits de ce que j'ai semé, je comprends aussi que ce pays est une meule qui écrase les bonnes volontés. 


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  • Trois jours sans nouvelles de Bilo. Nous nous disons : « Il viendra peut-être demain ». Marie a peur de perdre encore un enfant auquel elle s'est attachée. La première fois, elle avait mit des jours à s'en remettre.

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    L'attente est longue...


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